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Et si la réussite de votre formation dépendait aussi de votre collaboration avec les SME…

En décembre dernier Newton Agence a eu le plaisir d’être invité pour animer un atelier lors du Learn Innov. Le thème : la collaboration avec les SME. 

Nous avons animé un atelier participatif pour 20 participants regroupant des ingénieurs pédagogique, des responsables de formation, des concepteurs… L’objectif étant de répondre à cette question : comment collaborer efficacement avec les SME ? 

Très riche d’enseignements, nous vous proposons de revenir sur les messages clé de cet atelier.

Comment collaborer efficacement avec les SME ?

Vaste question… mais commençons par expliquer ce qu’est un SME. 

Le SME, subject matter expert (ou « expert en la matière »), est la personne possédant une connaissance approfondie et spécialisée dans un domaine spécifique.  

En résumé :

  • L’objectif du SME est de définir les messages clé nécessaires à l’apprentissage et de s’assurer de la véracité des contenus. Sa valeur ajoutée se trouve dans son expertise sur le sujet. 
  • L’objectif de l’ingénieur pédagogique est de s’assurer de l’assimilation de la connaissance en alignement avec les objectifs pédagogiques et la cible. Sa valeur ajoutée réside dans sa connaissance des mécanismes pédagogiques. 
  • La collaboration entre SME et ingénieur pédagogique garantit l’efficacité de la formation, en validant les bons messages, pour le bon public, avec la bonne modalité. 

Sur le papier cela semble simple… et pourtant dans les faits cette collaboration n’est pas toujours évidente.

Quelles sont les difficultés potentielles de collaborer avec les SME ?

Une mise en situation de cadrage de projet nous a permis de faire ressortir 4 grandes familles de difficultés rencontrées : 

  • Un contenu peu exploitable : trop ou pas assez de contenu, une matière non structurée ou trop technique… 
  • Une faible disponibilité des SME : difficulté de mobilisation et d’engagement pour faire avancer le projet 
  • Des avis divergents  
  • Mais aussi des éléments plutôt liés aux émotions : une motivation modérée, des freins au changement, une peur de perdre la main… 

Ensemble nous avons brainstormer et partager des bonnes pratiques dont nous vous donnons quelques exemples.

Contenu peu exploitable 

  • Faire verbaliser les objectifs pédagogiques.
  • Travailler en format « ateliers » synchrones.
  • Proposer des modèles prêts à compléter.
  • Poser beaucoup de questions et reformuler .

Faible disponibilité 

  • Partager dès le lancement un planning précis avec les temps et durées de mobilisation de chacun. 
  • Prévoir des temps hebdomadaires pour valider l’avancée du projet, clarifier les attendus et les prochaines étapes. 
  • Adapter les canaux de communication pour faciliter les échanges.
  • Être agile dans l’adaptation du planning si nécessaire.

Avis divergents

  • Identifier les rôles de chacun : décideurs, ressources, relecteurs…  
  • Adapter la gouvernance du projet et rassembler les parties prenantes régulièrement.
  • Ajuster les temps de relecture/validation selon le nombre d’intervenants.

Tout cela associé à une posture adaptée

  • Être dans une posture d’écoute et de facilitateur 
  • Intégrer l’ensemble des parties prenantes dès le lancement du projet  
  • Utiliser la communication positive 


En conclusion, pour établir une collaboration fructueuse avec les SME, il est essentiel de mettre en place des outils adaptés, une méthodologie solide et de cultiver des compétences relationnelles essentielles, souvent désignées sous le terme de « soft skills ».

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